Patrimoine culturel

L'hôtel-Dieu

Situé au coeur de la ville, il accueillait les pèlerins et les indigents. Les collections de l'hôtel-Dieu (tableaux, meubles, pots à pharmacie) sont exposées au musée du château.

Source APIDAE
L'hôtel-Dieu

Présentation

Au XIIIe siècle, en même temps que le château et l’église Saint-Germain, s’est implanté un hôtel-Dieu à Dourdan qui est de fondation royale comme l’attestent des lettres patentes de Louis XIII datées du 8 mars 1618. Il est situé au cœur de la ville, conformément à la règle en vigueur, proche du château féodal et de l’église. Comme toute fondation hospitalière au Moyen-Age, l’hôtel-Dieu est mis sous la juridiction de l’Evêque de Chartres. Il est tenu par les Filles de la Charité même pendant la Révolution. Elles ont dû cependant quitter leurs habits de religieuses pour endosser des vêtements civils et prêtent le serment patriotique.

La mission de l’hôtel-Dieu est d’accueillir les passants fatigués, les pèlerins sur le chemin de Compostelle, les vieillards et les orphelins indigents de la ville. C’est un lieu d’asile où le salut des âmes l’emporte sur la guérison des corps. Le recours à l’hospitalisation n’est pas la règle, la plupart des malades sont soignés à domicile. Un chirurgien rémunéré par l’hôtel-Dieu est présent. Il visite les malades à l’hôpital mais aussi ceux soignés à domicile, en ville ou dans les campagnes environnantes. Il est le seul à connaître les remèdes adéquats, prescrit les ordonnances que les sœurs exécutent. Son salaire est très modeste par rapport à celui du chapelain.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, le salut des âmes l’emporte sur la guérison des corps ainsi le rôle du chapelain est prépondérant. Avant de laisser le chirurgien et les sœurs s’approcher du nouvel arrivant, le chapelain, le confesse. La journée du malade se déroule au rythme des prières et des offices, obligatoires pour tous.

Jusqu’à la Révolution, les ressources de l’hôtel-Dieu proviennent exclusivement de la générosité des bienfaiteurs locaux permettant la rénovation et l’agrandissement des bâtiments.

L’architecture de l’hôtel-Dieu a évolué au fil des siècles et selon les besoins de l’institution. De 1766 à 1772, il est entièrement reconstruit sur l’ancien emplacement. Le porche toujours visible aujourd’hui est construit en 1772 avec les blocs de grès extraits des carrières de Saint-Chéron.

On sait qu’une chapelle était présente au XVIIe siècle. Elle est entièrement démolie et reconstruite à la fin du XVIIIe siècle. Les salles des malades, abritant les femmes au rez-de-chaussée et les hommes à l’étage sont contiguës à la chapelle afin de leur permettre d’assister aux offices religieuses. Au XIXe siècle, la chapelle est décorée de boiserie et de vitraux offerts par les sœurs de Saint-Vincent de Paul. Ces vitraux au nombre de quatre sont l’œuvre du maître-verrier Lorin.

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