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ExplorerA Dourdan, l’Orge traverse la ville et propose une promenade le long de ses berges. On peut y voir de nombreux lavoirs.
La rivière, affluent de la Seine, longue de 54 km prend sa source à Saint-Martin-de-Bréthencourt dans les Yvelines.
A partir du XIXème siècle, les principes d’hygiène promus peu à peu par les autorités administratives, pour faire face aux épidémies, conduisent au développement important des lavoirs publics ou privés. En amont de la ville, une série de petits lavoirs privés se développent au bord de l’Orge, au fond des parcelles nouvellement construites à proximité du vieux lavoir de l’hospice situé
au pied de l’enceinte urbaine. Entre 1856 et 1900, on compte pas moins de 11 constructions de lavoir sur la rive gauche de la rivière.
Le long de la promenade René Veneau, vous découvrirez les lavoirs dans les faubourgs de la ville qui sont beaucoup plus petits. On retrouve ce type de lavoirs depuis le faubourg du puits des champs jusqu’au faubourg d’Etampes. Ces lavoirs sont aménagés à travers les murs de clôtures des parcelles donnant sur la rivière.
Une vague très importante de construction pendant la seconde moitié du XIXe siècle et s’arrête entre 1910 et 1920. Ces constructions s’expliquent par des politiques d’hygiène publique suite à plusieurs vagues d’épidémies. La population est incitée à construire des lavoirs pour laver les vêtements.
Les lavoirs étaient principalement utilisés par des femmes, c’est un lieu de travail et de rencontre. Les laveuses comme on les appelait, utilisaient les lavoirs le plus souvent pour le rinçage des vêtements car le lavage se faisait à la maison car besoin en eau moins important. Ce dernier se faisait dans une grande bassine avec des cendres et de l’eau bouillante. Le rinçage se faisait au lavoir où les femmes agenouillées battent le linge pour l’essorer avec un battoir sur une pierre à laver qui est incliné vers la rivière.